Anti-arthrosiques • Chirurgie non prothétique • Kinésithérapie • Autres
Anti-arthrosiques
Depuis quelques années, une nouvelle classe thérapeutique est apparue : les anti-arthrosiques symptomatiques à action lente.
Ces médicaments, d’origine naturelle ou synthétique, améliorent progressivement : la douleur, la raideur, le dérouillage articulaire.
Ils entraînent ainsi une diminution de la prise quotidienne d’antalgiques. Leurs propriétés chondro-protectrices (protection du cartilage) sont étudiées.
Chirurgie non prothétique
Selon les anomalies à corriger, votre médecin pourra vous conseiller :
- un greffon osseux au niveau du toit du cotyle.
- une ostéotomie (section osseuse) visant à ouvrir ou fermer l’angle formé par le col du fémur.
Cette chirurgie, envisagée tôt, avant les signes radiologiques de l’affection, peut supprimer la souffrance du cartilage et stabiliser le processus de dégradation en cours. Néanmoins, depuis l’apparition des prothèses, il n’y a plus d’indication de ce type de chirurgie après la cinquantaine.
Kinésithérapie
La kinésithérapie joue un rôle important dans le traitement de l’arthrose.
Les objectifs de la kinésithérapie sont :
- entretenir une bonne mobilité de l’articulation,
- maintenir ou développer une bonne musculation,
- enrayer les mauvaises attitudes,
- lutter contre une tendance à la flexion permanente.
Autres
La physiothérapie fera appel aux ondes courtes, aux micro-ondes pulsées.
Les cures thermales peuvent être recommandées apportant des résultats appréciables.
Le port d’une canne peut être conseillé, la perte de poids suggérée en cas d’obésité.
